The fight against the Ebola epidemic is increasingly turning into an international emergency.
The number of victims is growing rapidly in the three most severely affected countries in West Africa:
Guinea, Liberia and Sierra Leone. Patients have also died in the Democratic Republic of Congo and Nigeria.
The World Health Organization reports that the most serious epidemic in the history of this hemorrhagic
fever has already killed more than 2,800 people out of 5,833 cases as of 20 September.
The United Nations Security Council has adopted Resolution 2177 to deal with the public health crisis.
On 18 September, 131 countries co-sponsored the resolution, which recognizes
“the unprecedented extent of the Ebola epidemic in Africa” and describes the creation of a special mission,
the United Nations Mission for Ebola Emergency Response (UNMEER). US President
Barack Obama has announced that he is sending 3,000 American troops to West Africa,
in view of the worsening crisis, with the virus spreading exponentially.
Other countries in Africa are concerned about the possibility that the epidemic will spread to them
as well, although their health facilities are not ready to deal with it. A study states that 15 African countries
are potentially at risk, due to having the same environmental conditions as the affected countries.
This is the case for Madagascar, where a boat from Liberia suspected of carrying the Ebola virus docked
recently in the port of Toamasina. An emergency meeting was held in Antananarivo on 5 August
to look closely at the precautions that need to be taken.
Secretary General of the Madagascar Ministry of Health Philémon Tafangy recognized the risk:
Prime Minister Kolo Roger, however, has stated that the health system is ready to deal with
such an eventuality and has a contingency plan in place:
But it appears that the Malagasy health infrastructures will not be able to cope if the disease
spreads dramatically. The PM is choosing to ignore the warnings of scientists, relying instead on airport controls, noting that Madagascar’s public health environment is protected by the lack of flights from the areas affected by the virus.
Scientists point out that the virus can spread in a different way. Indeed, a recent publication explains how the disease could be spread from the animal kingdom to humans: fruit bats can carry the disease without displaying any signs of it, and are able to migrate and transfer it to other animals, such as monkeys and rodents. Monkeys are sometimes eaten as bushmeat in Madagascar. Although consumption of meat may not necessarily cause Ebola, preparation of raw infected meat increases the risk of infection. Ilaym, an Antananarivo-based blogger for the DailyMg, explains why Malagasy people are specifically vulnerable to an Ebola outbreak. He lists a few reasons: Some Malagasy people hunt and eat bats and lemurs; and the practice of famadihana, a tradition that consists of exhuming the deceased from their tombs.
Léa Ratsiazo in Antananarivo questioned in a column for newspaper the Madagascar Tribune the country’s real ability to counteract the potential arrival of Ebola in Madagascar, in the light of a recent event in a hospital in the capital:
Le Mouvement des Citoyens Malagasy de Paris MCM (The Coalition of Malagasy citizens in Paris) also wonders whom to believe regarding the risk of an Ebola outbreak in Madagascar: the Prime Minister Kolo who says the risks are minimal or the research scientists who included Madagascar in the nations at risk?
So, while a contingency plan exists, it remains to be seen if Madagascar has been able to put in place the resources needed to implement it.
Les autres pays d’Afrique s’inquiètent de la possibilité que l’épidémie se propage aussi chez eux alors que leurs structures sanitaires ne sont pas prêtes à affronter cette épidémie. Une étude affirme que 15 pays d’Afrique sont potentiellement à risque car posant les mêmes caractéristiques sanitaires que les pays contaminés. C’est le cas de Madagascar qui a récemment vu un bateau provenant du Libéria et suspecté d’être porteur du virus Ebola débarquer dans le port de Toamasina. Une réunion d’urgence a eu lieu à Antananarivo le 5 aout afin d’étudier de près les précautions à prendre.
Un pays comme le nôtre n’est pas à l’abri des risques, même si la zone d’expansion du virus est assez éloignée de nous
a déclaré à Philémon Tafangy, secrétaire général du ministère malgache de la Santé publique. Le Premier Ministre Kolo Roger affirme pourtant que le système sanitaire est préparé à faire face à une telle éventualité avec un plan de contingence en place :
Ce plan contient les scénarios et les dispositions nécessaires pour faire face notamment aux épidémies de fièvres hémorragiques virales telles que la maladie à virus Ebola.
Il semble pourtant que les infrastructures sanitaires malgaches ne pourront faire faire face à une propagation brutale de la maladie. Le PM choisit d’ignorer les alertes scientifiques et s’en remet aux contrôles aéroportuaire, notant que l’espace sanitaire malgache est protégé par l’absence de vols directs en provenance des zones atteintes par le virus. Les scientifiques rappellent que le virus peut se propage de manière différente. En effet, une publication récente explique comment la maladie pourrait se propager du règne animal à celui de l’homme: les chauves-souris frugivores peuvent transporter la maladie sans montrer aucun signe de celui-ci, et sont capables de migrer et de les transférer à d’autres animaux, par exemple les singes et les rongeurs. Les singes sont parfois être consommés comme viande de brousse. Alors que la consommation n’est pas nécessairement provoquer Ebola, la préparation de la viande crue infectée augmente le risque d’infection.
Léa Ratsiazo à Antananarivo met en doute la capacité réelle du pays à contrecarrer l’arrivée potentielle d’Ebola à Madagascar en se basant sur un évennement récent dans un hôpital de la capitale :
On ne demande qu’à le croire car quasiment au même moment où il fait cette déclaration à la presse, une équipe de chirurgiens étrangers oeuvrant dans l’humanitaire le contredit involontairement. Il s’agit d’une équipe composée de 11 chirurgiens qui réalisent des œuvres humanitaires à travers plusieurs pays du monde dont Madagascar. Ils réalisent gratuitement des interventions chirurgicales en faveur des patients qui en ont besoin dans les pays qu’ils visitent en partenariat avec les hôpitaux locaux. L’hôpital HJRA d’Antananarivo, qui est le plus grand centre hospitalier de Madagascar est choisi pour ce partenariat sauf que les responsables de HJRA ont oublié de communiqué au public l’évènement. Résultat : aucun patient n’est venu. Ils ont quand même pu avoir 2 patients de HJRA au lieu des 25 prévus quotidiennement. Agacés, ces chirurgiens ont précisé qu’ils ne sont pas venus pour passer ici des vacances mais pour aider les autres, le moindre des choses serait de communiquer et de sensibiliser le public, d’ailleurs ils ne comprennent pas du tout que les patients à opérer prennent en charge tous les médicaments et autres outils nécessaires pour l’intervention. Ils notent aussi d’ailleurs que le HJRA manque cruellement de matériels de base pour des interventions chirurgicales.
Un plan de contigence existe donc mais il reste à voir si Madagascar a su mettre les moyens en place pour pouvoir l’appliquer.
Le virus Ebola franchit le cap des 4000 décès, selon l’OMS
Le cap des 4000 décès dus à la fièvre Ebola a été franchi, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé, publié vendredi. Selon ces chiffres, arrêtés au 8 octobre, il y a eu au total 8399 cas enregistrés dans 7 pays, faisant 4033 morts.
Le Liberia compte 2316 décès, la Sierra Leone 930, la Guinée 778, le Nigeria huit et les Etats-Unis un. Le Sénégal et l’Espagne ont chacun un cas non mortel. Une épidémie distincte a fait 43 morts sur 71 cas en République démocratique du Congo.
Fonds et personnel insuffisants
L’appel de fonds de près d’un milliard de dollars lancé par l’ONU pour lutter contre l’épidémie n’est financé pour l’instant qu’à 25%, a indiqué vendredi le secrétaire général adjoint des Nations unies Jan Eliasson lors d’une réunion consacrée à cette crise à l’Assemblée générale de l’ONU.
Jan Eliasson a aussi réclamé davantage de personnel médical qualifié pour combattre la maladie dans les trois pays les plus touchés (Sierra Leone, Liberia, Guinée).
ats/jvia.
http://www.rts.ch/info/monde/6213670-le-virus-ebola-franchit-le-cap-des-4000-deces-selon-l-oms.html
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