
Des loups dans la bergerie.
Prompts à critiquer, à montrer du doigt les Merina -ne nous voilons pas la face- ces personnages « maléfiques » avaient tout de même eu le temps de vivre confortablement, en « touchant » l’argent des contribuables malgaches. D’évoluer normalemnt dans la société, car politiciens et fonctionnaires, au service de l’Etat donc, en majorité. Hérités ou non, ces comportements « tribalistes » , sont l’oeuvre de personnalités qui gravitent autour de trois personnalités historiques bien distinctes (Tsiranana, Ratsiraka et Zafy). Le premier fut désigné comme président des Malgaches et protégé par la France (le cercle du fameux Françafrique en l’occurence). Le second… un militaire qui a régné pendant plus de vingt ans… comme dictateur. Le dernier, connu notoirement comme « le loup blanc » du tribalisme. Mais nul hasard, car ce n’est point le cas, si leurs descendants (les bébés padesm donc) sont aussi versés, addicts dirons nous, du même même état d’esprit, n’en déplaise à ceux nommément visés : les politiciens malgaches « tribalistes » pro-français, dont nous tairons les noms. C’est inscrit, transmis. Il fut un temps, où ils étaient tous boursiers de l’Etat malgache, puis plus tard, de hauts fonctionnaires (ou petits), mais leur leitmotiv n’avait jamais changé : « Nous sommes victimes d’une politique de main mise d’une ethnie dominante ». Argument fallacieux, impossible à démontrer.
Le système de quota avait vu le jour dès les premières années de l’indépendance du pays (1960). Soit une existence de plus d’une cinquantaine d’années de « pouvoir politique ». Sur le plan économique, ont-ils maintenant des résultats (même personnels) positifs à présenter… au PEUPLE MALGACHE qui peuvent justifier ce partage « éthnique » des pouvoirs … aux mains de telles ethnies plutôt qu’à d’autres ? NON et NON.
Les graves problèmes qui perdurent dans nos villes, campagnes et provinces ont-ils étaient éradiqués une bonne fois pour toute : (le pillage de nos richesses naturelles, l’ insécurité, les maladies honteuses comme la peste, le choléra, la famine (kéré), l’éducation des enfants et des jeunes en souffrace permanente, le statut des femmes etc… NON et NON.
N’est-ce pas l’heure de faire un bilan, un regard neutre et juste sur ce système de pouvoir de « quota » ? Car, entre temps, ne sommes nous pas devenus le « pays le plus pauvre du monde ». En d’autres termes… « le plus con du monde » ?
Car ceux que ces tribalistes haissent, même écartés et « attaqués » injustement (car ne faisant pas partie de leur éthnie), avaient-ils déjà « chassé » ne serait-ce qu’une seule fois de leurs « villes » ou « territoires » , les avaient t-ils « empeché » de vivre » normalement dans leurs lieux d’habitation, loin de leurs provinces ? NON et NON.
Faites donc Mesdames et Messieurs les tribalistes une INTROSPECTION COLLECTIVE, pour le futur et la réussite « intellectuelle » et « économique » de vos descendants, de nos enfants malgaches car l’Histoire déjà témoin et en marche, reste le seul juge de tous nos actes.
08 Mai 2015. MCM de Paris.
Débat politique
Le tribalisme refait surface
Depuis la nuit des temps, le langage n’a pas évolué chez une frange de la classe politique malgache. Actuellement, certains continuent de brandir le tribalisme alors que le débat est censé se focaliser sur la solidarité. Les coulisses de la consultation nationale sur le processus de réconciliation nationale sont souvent révélatrices d’une certaine velléité de diviser les Malgaches.
Il y a un risque. Mais fort heureusement, le bon sens anime encore certains participants aux assises nationales sur la réconciliation nationale au Centre de conférence internationale d’Ivato. Depuis hier, les participants ont entamé les travaux de commission. Dix commissions avaient été mises en place. Hier, chaque commission débattait du thème de la vérité, du pardon et de la réconciliation. D’après le témoignage de quelques participants, des acteurs politiques ont saisi cette occasion pour ressasser des événements survenus en 1991 et en 2002 dans le but de semer plutôt la division que la cohésion. D’autres en sont allés jusqu’à exiger le nombre des morts dans des affrontements occasionnés par ces crises.
En outre, d’après des témoignages, certains participants, en évoquant la question de la réconciliation, suggère l’obligation pour les entreprises établies dans certaines régions de recruter des cadres exclusivement au sein de la population locale. On veut imposer de la sorte tout le contraire de l’esprit de l’unité nationale. D’autres seraient allés jusqu’à remettre en question le fait que des non-originaires de leur région possède un titre foncier dans leur contrée. Un mépris au droit à la propriété et à la libre circulation des personnes à l’intérieur du territoire national.
D’une façon insidieuse, c’est le tribalisme que certains participants seraient en train de véhiculer dans un cadre censé promouvoir l’unité et la réconciliation. De nombreux participants sont conscients de la futilité de l’intervention de certains participants, qui, au lieu de garantir la réconciliation et la solidarité, tend plutôt à diviser davantage les Malgaches. Raison pour laquelle, les débats sont souvent houleux entre les participants au sein des dix commissions mises en place.
Ce jour, les participants répartis dans chaque commission se focaliseront sur la question de « la Justice, de la réparation et des indemnisations des victimes ». « La refondation de la nation et de la République » sera l’autre thème abordé l’après-midi.
En tous cas, certains participants étaient sidérés par la façon dont quelques militants zélés abordent les différentes questions. Car, il n’est pas rare que le tribalisme s’immisce souvent dans les débats où il n’a pas de place normalement. Un vieux démon que le FFKM se doit sans doute d’exorciser, une bonne fois pour toute.
La Nation
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Un « TRIBALISME » déguisé ou la rangaine des « complexés ». Laissons les dans leur bourbier.
Le juriste malagasy Imbiky Anaclet prétend sur le micro de RFI que la « RECONCILIATION NATIONALE » qui ne remonte pas à l’esclavagisme sy royauté serait un vain mot et s’avère inefficace . RFI
Je me pose la question de savoir sur les liens qui pourraient exister entre coup d’État de 2009 qui a mis le pays à genoux et les malagasy parmi le peuple le plus pauvre du monde et l’esclavagisme et la royauté à Madagasikara ??
Est-ce la faute d’Andrianampoinimerina ( et des ses descendants) s’il a pu s’imposer pour être le ROI (dans un système féodal de l’aristocratie ( =pouvoir des meilleurs)……. et d’avoir réuni les 18 tribus de toute l’Ile et en faire une NATION unie malgré les diversités qui sont en fait une richesse Et que les colonisateurs avaient brisé avec la complicité des traitres comme les Rasanjy, les PADESM (PSD) et TGV…
Y avait il des malagasy qui se sont soulevés contre des malagasy à Madagasikara, comme il y avait des Hutu qui se sont soulevés contre des Tutsy en Rwanda en 1994?
En fait d’après moi, il y avait des incapables qui sont au pouvoir des décennies durant avec des systèmes inhumains et d’un autre age et qui veulent y rester jusqu’à la fin de leur vie et occuper des postes clés de l’Admnistration qu’ils ne méritent même pas et pour ce faire, le « tribalisme » constitue leur arme de prédilection pour rester au pouvoir….
Et de mauvaise foi, ils manipulent les techniques administratives telles que « Décentralisations » « Déconcentrations » » Etat- unitaire » « Fédéralisme » pour arriver à leur fin =(rester au pouvoir contre vents et marrés » (Provinces Autonomes) etc….. Alors que quand ils étaient au pouvoir (des décennies durant) ils n’étaient même pas capables de mettre en place « la décentralisation effective en octroyant un budget autonome aux collectivité territoriales avec des ressources fiscales propres….
Et pourquoi notre ami Imbiky n’ose- t -il pas réclamer à la France l’indemnisation du génocide de 1947 que le Président français Jacques Chirac avait déjà reconnu??? Il préfère toujours parler du féodalisme et de esclavagisme comme blocage à la véritable « RÉCONCILIATION NATIONALE »??????….
Anaclet Imbiki (ex ministre) «La réconciliation malgache est complexe»
Diffusion : dimanche 3 mai 2015
Les Assises pour la réconciliation nationale à Madagascar ont eu lieu toute cette semaine et se sont terminées hier, samedi 2 mai 2015. Près de 1500 personnes, venues de toute l’île, étaient réunies dans la capitale pour proposer des idées afin d’établir une paix durable qui mettrait fin aux crises qui secouent régulièrement la Grande île. C’est le Conseil œcuménique des églises chrétiennes, le FFKM qui organisait ces assises. Or sa légitimité est de plus en plus remise en question… Et il y avait deux grands absents : Andry Rajoelina et Albert Zafy, deux anciens présidents qui ont décidé de se retirer du processus. Cela compromet-il la réconciliation nationale ? Pour aborder ces questions Jeanne Richard a rencontré Anaclet Imbiki, ancien ministre de la Justice et auteur du livre : « La réconciliation nationale à Madagascar, Une perspective complexe et difficile », aux éditions L’Harmattan.
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