Virus EBOLA: Qui croire, le PM Kolo ou les scientifiques ?

En Sierra Leone, des personnels de santé sont formés à l’utilisation de tenues de protection avant leurs interventions auprès des malades © AFP

 

AFP. Selon les chercheurs de l’Université d’Oxford, Madagascar fait partie des pays à risques, donc à surveiller étroitement. En effet, dans 15 pays (1), y compris Madagascar, c’est la transmission du virus de l’animal à l’homme qui est inquiétante. L’animal incriminé est plus singulièrement la chauve-souris qualifié de « réservoir naturel probable du virus Ebola ».

Chauves-souris de Madagascar

Toutefois, selon toujours les scientifiques, il n’y a actuellement qu’une trentaine de cas confirmés de transmission de l’animal à l’homme à travers notamment la chasse ou la manipulation d’animaux. Ils ajoutent que « le virus se propage ensuite par transmission interhumaine à la suite de contacts étroits avec du sang, des secrétions ou des liquides biologiques de personnes infectées ».

A croire cette étude, le risque serait donc très élevé voire certain pour la population de certaines régions de Madagascar qui consomme des chauves-souris de façon plus ou moins importante.

Mais le PM Kolo Roger est catégorique, il a affirmé que les Malagasy ne risquaient rien. Parole d’un médecin….ou d’un politicien ?

Rappelons que l’épidémie a déjà tué plus de 3000 personnes selon l’OMS (Septembre 2014).

 

(1) Madagascar, Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Ethiopie, Ghana, Libéria, Malawi, Mozambique, Nigeria, Rwanda, Sierra Leone, Tanzanie et Togo.

 

Lire : https://mcmparis.wordpress.com/2014/09/07/ebola-sida-malaria-choleraheritage-des-plans-dajustement-structurels/

 

 

Santé publique

L’hôpital manara-penitra d’Andohatapenaka accueillera les éventuels malades d’Ebola

vendredi 31 octobre 2014, par Léa Ratsiazo
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« Bien qu’il n’y ait pas encore de malades d’Ebola à Madagascar, nous nous préparons », essaye de rassurer le ministère de santé. Ainsi, il a été décidé que l’hôpital manara-penitra d’Andohatapenaka accueillera les éventuels malades d’Ebola.

Des médecins et des personnels de la santé bénéficient de formations dispensées par l’OMS, le ministère de la santé et l’Institut Pasteur dans le cadre de la lutte contre Ebola. « Nous avons l’habitude de faire face aux maladies infectieuses » informe une responsable du ministère de la santé. Sauf que jusqu’ici, c’était des maladies guérissables dont la prévention est plus ou moins facile et connue.

Pour Ebola, d’après les expériences des autres pays africains touchés, c’est la panique du personnel de la santé qui prédomine dès les premiers cas. Ce qui est humain. Comment faire en sorte que le personnel de la santé ne fuit pas dès qu’il entende parler d’Ebola ? Personne ne donne de formation dans ce cas de figure devenu assez probable.

La détection de la maladie à l’aéroport n’est pas toujours fiable dans la mesure où la durée d’incubation est de 21 jours. Un éventuel malade peut n’avoir aucun symptôme visible de la maladie Ebola à l’aéroport mais peut contaminer les autres entre temps. C’était le cas dans bon nombre de pays, même les plus développés comme les États-Unis.

L’État devra anticiper et commencer la sensibilisation de la population sur la conduite à tenir, au niveau de l’hygiène et de la vie saine, estime un médecin. On ne devrait pas attendre que cela nous tombe sur la tête avant de sensibiliser la population, car si jamais cela nous arrive, ce seraient la panique et la psychose qui vont prédominer sur tout. Donc anticipons. Gouverner c’est prévoir, mais les tenants du pouvoir ont d’autres chats à fouetter que d’éventuelles maladies mortelles à venir.

A propos Mouvement des Citoyens Malagasy de Paris

Pour une prise de conscience citoyenne des Malagasy
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