Deux français expulsés : Alain Moyon et Lucien Llinarès. Réponse des deux personnages ce 22 Juin 2015.

DEUX FRANCAIS EXPULSES A LA DEMANDE DES HOMMES D’AFFAIRES

Assist developpement

En vertu de la décision n°165-Mid/sg/Dgat/Die/Sce du 1er juin 2015 du Ministère de l’intérieur, les deux ressortissants français, Alain Moyon et  Lucien Llinarès opérant à Madagascar depuis plusieurs années se sont vus leurs visas de séjour annulés et sont sommés de quitter le territoire national dès leur notification. Il s’agit donc d’une mesure administrative d’expulsion, à la requête des quelques entreprises nationales, dont entre autres la société Pacom, la société MEDEP et Funrenco. Une dizaine de sociétés commerciales ont été victimes des agissements de ces deux ressortissants français.

Ces requêtes avancent que les escroqueries perpétrées par ces deux hommes contre les entreprises nationales sont d’une valeur colossale d’environ 10 Millions de dollars. Justement, les requêtes de ces différentes sociétés parlent de faux et usages de faux, d’escroquerie, de trafic d’influence et de corruptions.

Très connus dans  les milieux d’affaires malagasy, en étant propriétaires de la société « Assist Development », ces deux hommes d’affaires étaient cités dans les requêtes de ces entreprises commerciales malagasy, en date du 22  mai 2015.

Alain Moyon est aussi très connu dans les hautes sphères des différents régimes qui se sont succédés au pouvoir. C’était le cas pendant le régime Ravalomanana et actuellement on le considère comme parmi les ressortissants français qui ont accès facile aux différents palais d’Etat et bureaux Ministériels.

Il avait un petit problème  au début de la Transition de Andry Rajoelina pour être considéré  trop proche de l’équipe de Ravalomanana. Il a été expulsé en 2009, au début de la Transition, mais la solution  a été très vite trouvée avec l’aide de ses quelques  amis Karana  qui l’avaient introduit de nouveau au sommet de l’Etat. Très vite aussi, il décrocha un gros marché parmi les constructions des hôpitaux. Lucien Llinarès est un bras droit de Moyon dans cette prestigieuse société sise dans le quartier huppé d’Ivandry. Les deux personnalités  constituent l’image de proue de Assist Development  qui opèrent dans plus d’une trentaine de domaines et tout dernièrement , la société est entrée dans  le « duty free » et dispose d’une chaîne de magasins  dans ce domaine. Son obtention de licence  a fait couler beaucoup d’encre et objet des critiques diverses.

Concernant toujours Alain Moyon, il a été déjà frappé par une interdiction de gérer par le parquet de l’Ile de la Réunion pour avoir été inculpé aussi d’escroquerie. Il a quitté cette île française pour s’établir à Madagascar en rachetant l’ancien bâtiment pour être l’Hotel Pullmann à l’époque mais qui n’a pas eu la chance d’être construit. MG Planet

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Les 5 opérateurs auteurs de la lettre de doléance et de la demande d’expulsion
• Société PACOM représentée par Ntsoa Andriamifidimanana
• Société MEDP représentée par Richard Rambinintsoa
• Sociétés FUNRECO et FUNIGOLD représentées par Maminiaina Rasolondraibe
• Société ASSISTANCE PLUS représentée par Patrick Cejudo
Cette liste n’est pas exhaustive car d’autres opérateurs notoirement connus comme ayant été des victimes d’Alain Moyon et de Lucien Llinares, pour ne pas avoir été à l’origine de la démarche auprès du ministère de l’Intérieur, n’y figurent pas. Il s’agit de sociétés ayant été victimes de non-paiement de matériaux et/ou de travaux de construction, de spoliation de biens ou encore d’escroquerie.
H.M.

Lire Madagate.

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Alain Moyon

Encore et toujours…

Il y a sur cette île des individus qui sont coriaces et qui passent à travers les mailles des filets de l’administration générale et de la justice. Le nommé Alain Moyon Maurice en fait partie. C’est un homme d’affaires qui « sent le souffre » (selon le jargon d’un certain milieu), parce que justement il a déjà fait l’objet d’une décision n°022-MI/SG/DGAT/DCE/SCE du ministère de l’Intérieur portant annulation de visa de séjour des étrangers, assortie d’une interdiction d’entrée à son nom le 03 février 2009. Or, à notre connaissance, ladite mesure n’a jamais été exécutée.

A propos de cet étranger pas comme les autres aux yeux de ses compatriotes, ses partenaires en affaires et les autochtones qu’il fréquente dans ses activités, ne savent exactement comment, ni pourquoi il bénéficie d’un statut d’« intouchable ». Au grand scandale de tous. Avec la complicité de Lucien Linares, actuel DG du Groupe Assist Développement, non seulement il s’incruste, mais en plus il nargue les administrations de ce pays par ses attitudes. Il est très prompt à saisir les juridictions des tribunaux, au moindre litige ou dossiers de contentieux entre lui et ses associés. L’application de la Convention d’Actionnaires du 2 juin 2006 conclue entre Geoffrey Tassinari et Alain Moyon représente un cas très flagrant et révélateur sur les comportements méprisants qu’il affiche à l’endroit des parties avec lesquelles, il est relation d’affaires. A noter que ladite convention comporte une clause d’arbitrage CAMM libellée comme suit. « Tout éventuel différent quant à l’interprétation et l’exécution du contrat sera soumis à l’arbitrage du CAMM. Chaque partie désignera un arbitre, chaque arbitre en désignera un troisième ». Il est vrai que les cours de justice sont faites pour régler ce genre de problème. Il se trouve pourtant qu’après avoir demandé la saisie du CAMM en 2014, la société Assist Développement a pris l’option d’attaquer en justice son co-actionnaire majoritaire, les sociétés Madagascar Estates Developpement Parteners (MEDP) détenteur de 75% des parts afin de demander la résolution de cession d’actions, avant même que le tribunal arbitral soit constitué. A la suite d’une décision en première instance, renvoyant la société Assist Développement à l’application de la Convention d’Actionnaires du 2 juin 2006 et à l’arbitrage, la société Assist Développement fait appel de ladite décision avec introduction de nouvelles parties tels que Jacques Moyon demandant cette fois la résolution de cessions de parts sociales de Jacques et Alain Moyon datant de mai 2006 qui n’avait rien à voir avec la décision du premier jugement en première instance. Mais le hic, c’est que la récente décision de la Cour d’Appel suivant arrêt n°28 du 24 avril 2015 semble semer le doute sur les pratiques et la bonne application de la loi à Madagascar. Non seulement cette instance n’a pas objecté à cet amalgame douteux, mais plus grave, la Cour d’Appel déclare recevable l’intervention volontaire de Jacques Moyon (malgré le principe de « l’immutabilité du litige ») surtout que « le sieur Jacques Moyon ne justifie d’aucun intérêt pout intervenir dans le litige opposant la Société Assist Développement aux sociétés Assit SA, MEDP et au sieur Geoffrey Tassinary ». Et que «le sieur Jacques Moyon n’est signataire d’aucun de ces actes de cession d’actions ». Or, cette cour qui déclare aussi les appels fondés, dit que la demande de résolution de cession de parts sociales du 26 et 29 mai 2006, dit que tous les actes subséquents sont « de nul effet tels la Convention d’actionnaires en date du 02 juin 2006 », et déclare que la société MEDP qui avait acheté des actions en septembre 2007, ne peut se prévaloir de la qualité d’associé d’ Assist S.A. alors que c’est cette même société qui a apporté capital et compte-courants et aussi permis de débloquer un prêt bancaire avec la BOA, rendant ainsi possible le projet de réhabilitation de l’immeuble Pullman. L’absence certaine de transparence et d’un procès équitable dans le traitement judiciaire de ce type de situation n’est pas faite pour rassurer les parties intéressées lésées et les candidats potentiels aux projets d’investissements à Madagascar.
Les hautes instances étatiques ont intérêt à suivre de près l’évolution de cette procédure qui implique des individus tels qu’Alain Moyon et Lucien Linarès. Ces hommes d’affaires futés qui ont profité des moments de troubles de 2009 pour jeter leur dévolu sur Madagascar et s’y installer, sont des personnages connus par le Parquet de Saint-Denis à la Réunion.

Des dossiers de détournements, de condamnations, d’interdiction de gérer, de poursuites pour malversation en France, existent sur eux. Or pour des raisons assez obscures, les autorités de la défunte Transition et leurs entourages ont couvert ces deux complices par la corruption et les trafics d’influence dans des octrois de marchés publics, les appels d’offres pour l’attribution des marchés au niveau de Madagascar. Une liaison pour consultation entre les autorités malgaches actuelles et le Procureur au Parquet de Saint-Denis La Réunion, sera très édifiante sur les activités mafieuses d’Alain Moyon et Lucien Linarès.

Sur le territoire national, les sociétés Pacom de Tsoa Andriamifidimanana, Batimad de Maminiaina Rasolondraibe, Laurent Chuet, Anil Barday, un certain Henri ex-DG de la BTM et Patrick Angibaud sont tous victimes de ces véritables truands qui font dans la spoliation et abus de biens sociaux, non paiement des travaux de réalisation de hangar à Ivato.

A l’heure où le pays se décide à passer à des assainissements des pratiques administratives et judiciaires au nom de la bonne gouvernance, ces hommes d’affaires pas très respectables méritent que les autorités s’occupent de leur cas au nom de la bonne gouvernance. Sinon il faut cesser de rêver.

La Nation.

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Témoignage. Ile de La Réunion

« Concernant Moignon et LLinares d’assist développement !! Faut savoir que Lucien LLinares a été aussi condamné à la Réunion , suite à des détournements financiers de quelques millions d’euros d’une association qui avait en charge des enfants de cas sociaux !! …  Et procès…  L’association des 2 , pour la rehabilitation de l’ex pulmann, a permis à Assist d’obtenir de nombreux marchés à SNC LAVALLIN , Toamasina et Moramanga !! pour 50 millions de $ sur 4 ans.  A moindre frais puisque de nombreux artisans sont restés sur le carreau dont PACOM… où j’ai travaillé à cette époque !!! »

MI RANDRI (La Réunion)

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Alain Moyon : Hotel Pullman, hopitaly manarapenitra, chaines de magasins, associé à des karana maffieux, etc…

2013. La Nation : »…Le gouvernement français est parvenu à s’infiltrer dans les plus hautes sphères du pouvoir à Madagascar, surtout depuis 2009. La plupart de ces Français qui gravitent autour d’Andry Rajoelina, servent en facteur de la Françafrique. CommePatrick Leloup, le redoutable conseiller d’Andry Rajoelina, qui était un grand ami et un excellent collaborateur à Madagascar de Robert Bourgi, le célèbre « Monsieur Afrique » du régime Françafricaniste de Nicolas Sarkozy. Patrick Leloup bénéficie l’oreille attentive d’Andry Rajoelina et avait toujours le dernier mot sur les grands dossiers d’Ambohitsorohitra.

Un certain Alain Moyon, propriétaire du groupe Assist Développement, est aussi un membre du cabinet noir d’Ambohitsorohitra. Baroudeur qu’il est, étant un fils d’un ancien de la sécurité du territoire français, Alain Moyon est coté à Ambohitsorohitra. Il côtoie Andry Rajoelina et rafle plusieurs contrats durant la transition dont la construction des « Hopitaly manara-penitra » qui coûtaient plusieurs millions de USD. Personne ne parle de ces deux pugnaces de français autour d’Andry Rajoelina, malgré les casseroles qu’ils trainent depuis le précédent régime. Leurs chemises se sont mouillées dans de sales affaires, surtout durant le précédent régime.

C’est la raison pour laquelle Alain Moyon et Patrick Leloup ont été expulsés de Madagascar, selon l’arrêté n°022/MI/SG/DCE/SCE. Ce sont les types de Français qui gravitent autour des dirigeants malgaches de la Transition. »

La Nation 07/05/2015 .

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TGV veut inaugurer son hôpital
1 février 2013
La société d’Alain Moyon,… Haja Resampa, avait demandé en mai au Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) d’enquêter sur Assist Development, qui, s’estimant dans son bon droit, attend maintenant les résultats de cette enquête. Dadabe

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En 2009… expulsés.

« …des français établis à Madagascar, qui ont fait l’objet d’expulsion du gouvernement Malgache pour atteinte à la Sûreté de l’Etat :

o    Messieurs MOYON, père et fils, dirigeants de la société ASSIST Development. Le fils, Alain MOYON bénéficiait pourtant du soutien du fils (Heriniaina) du Premier Ministre Charles RABEMANANJARA de RAVALOMANA ( ? ?), dans ses multiples conflits judiciaires (Affaire FUNRECO, Concession des Iles Hara et des archipels des Mitsio…)

o   Patrice NEVEU, gendre de Pascal RAKOTOMAVO, ancien premier ministre du Dictateur RATSIRAKA

o   Patrick LELOUP ancien conseiller et proche de Alain RAMAROSON

  • des opérateurs indopakistanais qui financent activement les putschistes par milliards d’Ariary :
    • Ilias A. dirigeant de sociétés
    • Hassanein I. dirigeant de sociétés
Source : FOMENTEURS et COMPLICES DU COUP D’ETAT du 17 mars 2009

Lire :  Patrick parle la bouche pleine, insulte les malgaches et encense les karana. 

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Alain Moyon avec P. Le Loup

Patrick et Moyon

Ph. La Nation

Le deuxième individu expulsé :  « Lucien Llinarès est un bras droit de Moyon » (MG Planet). Cité plus haut.

Le groupe Assist victime d’une campagne de diffamation
En photo : Alain Moyon et Lucien Llinares, entourant une partie de leur équipe lors de la FIM 2012.

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Alain Moyon sy Llinarès Lucien Vazaha mampidi-doza, voaroaka hiala an’i Madagasikara

19/06/2015

Zavontany ny fitarainan’ny mpandraharaha sy olon-tsotra mahakasika an’i Moyon Alain Maurice Marcel sy Llinarès Lucien Jean Marie. Voakilasy ho vazaha mampidi-doza izy roalahy ireo ary dia voaroaka hiala tsy misy hatak’andro an’i Madagasikara.

Vazaha teratany frantsay efa voaheloka tany La Réunion tany i Alain Moyon sy Lucien Llinarès no manao ny ataony eto Madagasikara. Raindahiny amin’ny fisolokiana, tsy fandoavana volan’olona, fibodoana sy fisandohana fananan’olona, fanaovana hosoka amin’ny endriny samihafa ary mamiravira olona raha izy roalahy ireo. Ahiana ho ao ambadiky ny fivezivezen’ny vola be mampikorontana ny firenena ihany koa aza. Tsy vitan’izay fa dia mirehareha fatratra ho tsara mpiaro sy mahafehy tompon’andraiki-panjakana ambony eto Madagasikara izy ireo. Orinasa sy mpandraharaha teratany malagasy sy vahiny maro no efa lasibatr’i Alain Moyon sy Lucien Llinarès ary nataon’izy ireo nandraingiraingy mihitsy.

Nanao fitarainana an-tsoratra tamin’ny alalan’ny mpisolovava azy avy ireo mpandraharaha ireo, nalefa tany amin’ny minisiteran’ny Atitany ny faran’ny volana mey 2015 teo, mangataka ny handraisana fepetra handroahana azy roalahy hiala eto Madagasikara, fa tsy vitan’izay hampidi-doza amin’ny filaminam-bahoaka fa hanimba ny toekarena malagasy ihany koa. Tsy niandry ela fa ny 1 jona 2015 dia namoaka didy fanapahana ny minisiteran’ny Atitany nanafoana avy hatrany ny «Visa» na fahazoan-dalana hipetraka eto Madagasikara teny am-pelatanan’i Alain Moyon sy Lucien Llinarès ary mandidy azy roalahy ireo hiala eto Madagasikara tsy misy hatak’andro. Marihina fa efa voaroaka hiala teto Madagasikara ireo vazaha roalahy ireo tamin’ny 2009, araka ny fanapahana laharana faha-022-MI/SG/DGAT/SCE tamin’ny 03 febroary 2009 ary voarara tsy mahazo mandia an’i Madagasikara intsony. Hagagana anefa ny an’ny rehetra nahafantatra fa niverina mangingina ary tafiditra eto indray izy ireo, manohy ny fomba ratsy fanaony hatramin’izay. Nisento tokana, mahatsiaro ho afa-doza, ireo mpandraharaha eo anatrehan’ny fanapahan-kevitry ny fanjakana.

Jean D.

TiaTanindrazana

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Riposte des deux individus : Pure calomnie, nous sommes INNOCENTS !!!

Bien entendu nos deux personnages n’entendent pas, mais pas du tout, quitter le pays (un paradis pour eux) et de  fournir des arguments -documents à l’appui !!!- pour montrer leur indignation et bonne foi. Et qualifiant toute cette histoire, malgré les faits avérés (à Madagascar comme à La Réunion) d’une campagne de diffamation à leur égard. Passons et voyons ce qu’ils nous livrent :

Le groupe Assist victime d’une campagne de diffamation
En photo : Alain Moyon et Lucien Llinares, entourant une partie de leur équipe lors de la FIM 2012.

Le groupe Assist victime d’une campagne de diffamation

Voilà encore une affaire dont la Grande Ile n’avait nul besoin. A l’heure où les dirigeants lancent des cris désespérés aux bailleurs de fonds et aux éventuels investisseurs étrangers, la campagne de diffamation dont sont victimes les deux leaders du groupe Assist, ne va certainement pas dans le bon sens.

Coup de tonnerre dans le monde des affaires malgaches ce vendredi 19 juin. Trois quotidiens annoncent l’expulsion de deux ressortissants français en prétextant toute une liste de calomnies à leur égard. Curieusement les trois « articles » reprennent les mêmes arguments, voire les mêmes expressions comme s’ils avaient repris le même communiqué aux relents un peu racistes sur les bords et rédigé par un sombre commanditaire.
Car le système diffamatoire y prend une dimension qui prête presque à sourire tellement ça sonne faux. Les deux entrepreneurs, Alain Moyon et Lucien Llinarès, à la tête de l’entreprise malgache Assist Développement, sont bien connus dans le pays pour leurs réalisations exemplaires. A leur actif : les bases vie du grand projet minier Ambatovy à Moramanga et Tamatave, de nombreux projets immobiliers et une politique de financement de start ups locales qui a permis de faire émerger pas moins de 12 entreprises dont la plupart excellent au niveau régional et même international. Pourtant les « journalistes » ne mâchent pas leurs mots dans la campagne de diffamation apparemment bien orchestrée puisque les accusations de corruption, de malversations diverses et même des supposées histoires de mœurs sont avancées.
Le groupe Assist s’est notamment distingué pour avoir réussi à sortir de terre un chantier abandonné depuis 28 ans, le fameux projet de l’hôtel Pullman qu’ils ont transformé en centre d’affaires moderne et performant. Tout un symbole, mais aussi tout un imbroglio financier dans lequel l’entreprise mauricienne MDP (Madagascar Development Partner) dirigée par Geoffrey Tassinari et Richard Ranbinintsoa conteste certains résultats.
En bref, MDP a participé au financement de cet ambitieux projet et devait sortir progressivement du capital comme c’est la règle chez les business partners. Mais les deux parties sont en conflit depuis plus d’un an sur la répartition des parts finales. Aux dernières nouvelles le tribunal aurait statué en faveur du groupe Assist en avril dernier. Pourtant la campagne de dénigrement qui cible les deux entrepreneurs dépasse le cadre de cette simple affaire. Le souhait de les voir expulsés du pays semble être la seule motivation de ceux qui ont organisé cette cabale.
Autre « curiosité » dans cette affaire, les journaux ont bien reçu la copie d’un soi-disant avis d’expulsion, pourtant les intéressés eux-mêmes ne sont pas au courant. Lucien Llinarès précise : «on nous fait le même coup qu’en février 2009 où quelqu’un qui nous veut du mal a profité d’une de ses relations avec le Ministère de l’intérieur pour émettre cet ordre d’expulsion qui n’est pourtant pas exécutoire. D’ailleurs nous sommes en attente d’un courrier officiel du Ministère avant de faire un démenti ».
Un coup monté destiné à salir serait la seule motivation des commanditaires de cette cabale. Contacté par nos soins un haut magistrat nous a précisé : « ce genre de notification d’expulsion doit être émis par le procureur général de la cour d’appel pour être exécutoire, mais pas par le Ministère de l’intérieur »
Expulser des investisseurs qui créent des emplois et de la plus value pour récupérer leurs biens ? Malheureusement, ce n’est pas la première fois que cela arrive dans le pays. Mais à l’heure où tous les voyants sont au rouge, cette affaire pourrait être la goutte d’eau qui fera déborder la coupe du ras le bol que les bailleurs de fonds et investisseurs privés regardent désormais avec amertume.
Lucien Llinarès se dit confiant et persuadé d’être dans son bon droit sur cette affaire de répartitions des parts. Quant aux journaux qui ont relayé la campagne diffamatoire, ils devraient être poursuivis.
Du côté de MDP, Geoffrey Tassinari, absent du pays à l’heure où nous mettons sous presse, a indiqué par courrier électronique « attendre l’aval de ses avocats avant de s’exprimer ».
D’autres personnes citées dans la presse pour faire partie des plaignants se disent choquées. Pour Patrick Cejudo : « c’est vrai que nous avons un différend commercial mais il doit se régler au niveau de la justice. En tous cas, cet aspect diffamatoire n’est pas normal ». Face Book de Lucien Llinarès, 22 Juin 2015.
A suivre

Source APOI.

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L’accord préalable à la vente entre Alain MOYON et Geoffrey TASSINARI

Dans ce document qui est le seul accord entre les parties, préalable à la cession et qui fixe les conditions de cette cession, il apparaît clairement qu’Alain MOYON/ASSIST DEVELOPPEMENT auront 51% des actions et que Geoffrey TASSINARI/MEDP auront 49%, sauf en cas de retard sur les travaux ou de dépassement du budget, ce qui n’a pas été le cas.
Ce document démontre, à la fois, qu’MEDP en ne restituant pas les 26% du part social, n’a pas honoré ses engagements et a fait une tentative de spoliation, et d’autre part, que si telle était son intention depuis le début, il y avait bien un défaut d’accord sur la chose cédée, ce qui annule la vente.

Télécharger le document

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Première chambre commerciale de la cour d’appel d’Antananarivo.

Ce document donne l’intégralité de l’arrêt N°28. En dehors des questions de droit qui ne passionneront que les juristes, sur le fond, la cour fait droit aux demandes d’ASSIST DEVELOPPEMENT.
En résumé, MEDP n’ayant pas tenu ses engagements concernant le compte courant d’ASSIST DEVELOPPEMENT et la restitution des 26% de capital qui devait intervenir au terme de l’emprunt bancaire conformément à l’accord signé, la cour a considéré que la vente initiale des parts d’ASSIST à Geoffrey TASSINARI/MEDP était annulée car il n’y avait pas eu accord sur la chose vendue et sur le prix de cette vente. ASSIST DEVELOPPEMENT pensait avoir cédé 49% de l’immeuble et du terrain pour 980 millions d’ariary (200 000 euros de l’époque), ce qui était un prix très faible et très raisonnable, alors que Geoffrey TASSINARI/MEDP pensait avoir acquis 75% de l’immeuble pour 150 000 ariary (60 euros de l’époque).

Télécharger le document

Suite : 

Démenti du Ministère de l’Intérieur : Alain Moyon et Lucien Llinarès ne sont pas expulsés. Ils sont blancs comme neige !!!

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Magistrats corrompus

A propos Mouvement des Citoyens Malagasy de Paris

Pour une prise de conscience citoyenne des Malagasy
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