Français lynché à Madagascar: la famille met en garde les touristes.
Les parents et des proches de Sébastien Judalet, le Français lynché en octobre 2013 sur l’île de Nosy Be à Madagascar, ont défilé ce mardi à Angers pour alerter sur les risques de cette destination et dénoncer le statu-quo de l’enquête criminelle.
Porteurs de quelques pancartes et photos de Sébastien Judalet mais aussi de Roberto Gianfalla, autre victime du lynchage, une vingtaine de personnes ont arpenté les rues d’Angers, d’agence de voyages en agence de voyages, pour réclamer le retour du classement de Nosy Be en zone orange par le ministère des Affaires Etrangères.
Ce classement qui déconseille aux touristes français de s’y rendre, sauf raison impérative, a été levé en mai dernier par le Quai d’Orsay. «Sauf que de nouveaux incidents et agressions ont été enregistrés depuis. Ce qui s’est passé pour Sébastien n’est pas un cas isolé», a déclaré Maurice Judalet, le père de la victime.
Il a dénoncé aussi le manque de soutien, selon lui, des autorités françaises pour faire avancer le dossier judiciaire. «Notre dossier criminel semble totalement oublié. Ça n’avance pas alors même que la justice malgache dispose de photos et de vidéos du crime, et que celles-ci ont été récupérées par la presse. C’est inadmissible», a expliqué le père de Sébastien Judalet.
Le 3 octobre dernier déjà, les proches du conducteur de bus tué sur la plage d’Ambatoloaka, un village balnéaire de Nosy Be, pour une folle rumeur de trafic d’organe à la suite du décès d’un enfant, s’étaient rendus à l’ambassade de Madagascar à Paris puis au ministère des Affaires Etrangères pour se faire entendre.Le progrès
Lynché à Madagascar. Maurice Judalet marche pour son fils à Angers
Plus d’un an après le lynchage de son fils, tué à Madagascar le 3 octobre 2013, Maurice Judalet organisait, ce mardi, un rassemblement dans les rues d’Angers.
Maurice Judalet a perdu son fils, lynché et tué à Madagascar en 2013. Depuis, il se bat pour alerter les voyageurs sur les risques de cette destination et réclame le classement en zone orange (N.D.L.R., code signifiant « déconseillé sauf raison impérative ») de Nosy Be par le ministère des Affaires étrangères. Il tient aussi à dénoncer « le manque de soutien » pour faire avancer l’enquête judiciaire. « J’ai eu au téléphone le consulat de Madagascar à qui j’ai rappelé le dossier. Je reste sans nouvelles. »
Ce mardi après-midi à Angers, une vingtaine d’amis et de voisins ont suivi Maurice Judalet à travers les rues. Partis de la place Leclerc face au palais de justice, le groupe est passé par la rue d’Alsace, la place du Ralliement, les rues Saint-Pierre et Plantagenêt, pour ensuite se rendre à l’Espace Anjou.
Défilant d’agence en agence de voyage, ils ont tenu à poser « symboliquement » devant chaque enseigne de tourisme, avec pancartes et photos. Même si Maurice Judalet est conscient que « les agences de voyage n’y sont pour rien ».
Tourisme, opérateurs touristiques, insécurité, pauvreté… Qui oserait s’aventurer dans « le pays le plus pauvre du monde », précarré de la France, terres de désespoirs et de violences sous toutes ses formes ? QUI ?
Madagascar est un état de non droit où seuls règnent les grands groupes d’intérêts économiques et financiers locaux (indopakistanais et malgaches) et internationaux en véritables maffieux. Pour piller les richesses du pays…
Touristes, faites attention à vous. Victimes vous l’êtes, mais nous aussi les malgaches, à 98%.
MCM de Paris.
Les derniers mots de Sébastien Judalet, lynché par la foule à Madagascar
Dernière modification : 07/10/2013
Avant d’être frappé à mort, Sébastien Judalet, le Français de 38 ans lynché par une foule l’accusant de pédophilie à Madagascar, suppliait qu’on lui laisse la vie sauve. Originaire de Montreuil, il avait une petite fille de 11 ans.
Quatre jours après le lynchage de trois personnes – un Français, un Franco-italien et un Malgache – jeudi 3 octobre à Madagascar, le profil de la victime française se précise. L’homme a été tué par une foule de plusieurs centaines de personnes, selon des témoins, qui l’accusait de faire partie d’un réseau de trafiquants d’organes, puis de pédophilie.
Sébastien Judalet, 38 ans, vivait à Montreuil, en région parisienne. Célibataire et père d’une fillette de 11 ans, il travaillait comme chauffeur de bus pour la RATP, la société de transports en Île-de-France. Le trentenaire était, à en croire ses voisins et ses amis interrogés par plusieurs médias français, un homme doux et discret, incapable, selon eux, de faire du mal à des enfants. « C’est une personne qui adore les enfants. S’attaquer à eux est [pour lui] impossible », assure Manuel, un collègue de la victime, sur RTL. Selon Isabelle, une amie d’enfance de la victime interrogée sur la même radio, Sébastien Judalet « se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment ».
L’homme était arrivé mi-septembre à Nosy Be, une île paradisiaque située au nord de Madagascar, et devait rentrer fin octobre. À en croire son passeport, l’homme séjournait régulièrement dans ce pays, une destination qu’il « adorait », et dont il parlait tout le temps, poursuit Manuel, sur RTL.
Selon des témoins, il est le premier des trois hommes à avoir été emmené de force par la foule, qui le tenait pour responsable de la mort d’un enfant de 8 ans. Il a été frappé à de multiples reprises avant d’être jeté dans un brasier sur la plage d’Ambatoloaka (sud-ouest de l’île), jeudi matin.
« Je ne raconte que la vérité » »
Sur un enregistrement audio effectué au moment d’un simulacre de procès et retranscrit par « Le Parisien« , après sa capture par la foule, le Français apparaît terrorisé, essayant tant bien que mal de se défendre des actes dont il est accusé. « Je suis victime d’un complot », assure-t-il. « Je n’aime pas les enfants, surtout pas, et je n’aime pas les personnes qui ont des rapports avec les enfants », poursuit-il face à la foule. « Tu n’aimes pas les enfants ? » s’entend-il répondre par un homme. « J’adore les enfants, si, j’ai une petite fille, je n’aimerais pas qu’on lui fasse ça », balbutie-t-il. En larmes, il assure aux Malgaches qui le menacent de lynchage : « Je ne raconte que la vérité, strictement que la vérité ».
L’homme est mort quelques instants plus tard. La justice malgache a arrêté 35 personnes depuis le jour du meurtre, jeudi 3 octobre. Selon une source diplomatique française citée par « Le Parisien », « un certain nombre d’informations accréditent la thèse selon laquelle l’enfant retrouvé mort aurait pu être au centre de pratiques pédophiles dans un hôtel de passe de Nosy Be ». L’île est en effet réputée pour être un haut lieu du tourisme sexuel. Mais les autorités malgaches n’ont pour l’heure établi aucun lien entre l’enfant retrouvé mort et les deux étrangers tués par la foule.
Vendredi, la justice française s’est à son tour saisie de l’affaire. Le parquet de Bobigny, en région parisienne, a ouvert une enquête préliminaire pour « meurtre », en vertu de la « compétence universelle » qui autorise la justice à enquêter en cas de crime perpétré sur un ressortissant français à l’étranger. Les gendarmes de la section de recherches de Paris sont donc chargés de faire la lumière sur la mort de Sébastien Judalet. L’enquête devrait déboucher sur l’ouverture d’une information judiciaire, sous l’autorité d’un juge d’instruction.
Madagascar : le lynchage de Nosy-Be lié à un commerce illicite de pierres précieuses
Le journal Le Parisien révèle de nouvelles informations sur le lynchage de 2 français à Nosy-Be en octobre 2014. Selon le média français, ce sont des proches des 2 victimes qui auraient été visés. Ces personnes seraient impliqués notamment dans le commerce illicite de pierres précieuses.
Le rappel des faits
Le 7 octobre 2014, Sébastien Judalet et Roberto Gianfala, sont torturés et brulés vifs par une foule enragée. Les 2 victimes étaient accusé d’avoir kidnappé un enfant et d’avoir jeté son corps dans la mer. Mais le Parisien révèle dans une enquête que le kidnapping d’enfants était un prétexte et que le parquet de Bobigny avait estimé que c’était des accusations sans aucun fondement. En revanche, Roberto Gianfala se serait lancé dans un commerce de pierres précieuses par l’intermédiaire d’une société d’un ami qui s’appelle Thierry Wins. Ce dernier travaillait aussi avec un bijoutier nommé Fred.
Ce sont ces personnes Thierry et Fred, qui avaient été visés par la foule. Mais Thierry Wins, qui n’entrera pas sans doute dans les annales pour son courage légendaire, à accusé Sébastien Judalet d’être impliqué dans le rapt de l’enfant. On connait la suite de l’histoire.
Un commerce illégal de pierres précieuses
L’enquête ne révèle pas si le commerce de pierres précieuses était illégal ou non, mais les lois de Madagascar stipule clairement que tout commerce de pierres précieuses doit passer à la fois par le Ministère des mines, du Commerce et l’intérieur. En général, des ressortissants étrangers n’ont pas le droit de commercer les pierres précieuses à moins qu’ils n’utilisent un intermédiaire local sur place. Ces nouvelles révélations confirment déjà ce que tout le monde soupçonnait depuis longtemps. Les 2 victimes ont été des boucs-émissaires et la foule a été incité à pratiquer une vengeance populaire. Ainsi, un sénateur nommé Joseph Yoland avait lancé un appel dans une radio locale pour massacrer les expatriés et il n’a jamais été inquiété jusqu’à présent. On a fait une dizaine d’arrestation, mais c’était d’autres boucs-émissaires plus qu’autre chose.
Toujours selon Le Parisien, Thierry Wins se cache actuellement dans le nord de Madagascar tandis que le bijoutier Fred s’est enfui de l’île dans une vedette. Et on peut se demander comment il a pu quitter l’île de façon totalement clandestine au nez et à la barbe des autorités.
La frustration et la rage d’une population aux abois
Ce massacre de Nosy-Be montre l’un des problèmes majeurs entre la population locale et les ressortissants et les minorités en général. Des ressortissants qui font tout et n’importe quoi parce qu’ils sont revêtus du manteau de l’impunité dans la corruption. Une minorité d’expatriés est impliquée dans de nombreux trafics, mais les médias internationaux gardent un silence assourdissant sur ces pratiques. Mais la population malgache a tendance à pratiquer le retour de manivelle de façon extrême et il suffit de quelques victimes pour que tous les torts soient pour la population malgaches tandis que les étrangers sont juste des bisounours de passage.
Ce double traitement médiatique est écoeurant et on a vu encore un exemple avec le kidnapping d’un jeune Karana dans la ville de Tuléar. L’ambassadeur de France s’est déplacé sur place et on ne parle même pas des médias français et anglophones qui le considèrent à la limite comme un crime terroriste. Mais on a aussi plus de 200 personnes qui sont mort de la famine dans le sud, des milliers de réfugiés à cause des inondations de Chedza et l’insécurité chronique qui a couté la vie à des centaines de malgaches, mais les médias français semblent s’en foutre totalement à moins qu’ils ne considèrent que la vie d’un français vaut celle de 1000 malgaches.
Touristes allemands
Les touristes allemands sont de plus en plus nombreux à visiter Madagascar. Ils dépensent ainsi dans la Grande Ile environ dix fois plus que le budget de vacances utilisé par les touristes d’autres nationalités, comme le rapporte le journal Midi Madagasikara.
Lors de sa rencontre avec le ministre du Tourisme Benjamina Ramanantsoa, l’ambassadeur d’Allemagne à Madagascar, Harald Gehrig, a ainsi mis en avant que les touristes allemands s’intéressent notamment à la biodiversité malgache.
« Ils préfèrent la nature et le tourisme de découverte. L’ambassade est prête à soutenir le ministère malgache du Tourisme dans ses efforts de promotion de la destination sur le marché allemand. Madagascar est le paradis sur terre« , a également souligné Harald Gehrig.
Selon l’ambassadeur allemand, il est aussi important d’améliorer les infrastructures aériennes de Madagascar et une possibilité de reprise de partenariat entre Madagascar et la compagnie aérienne allemande Lufthansa est actuellement envisagée. Indian-Océan
Rajaonarimampianina de Paris-New York : Des résolutions importantes pour Madagascar
La délégation malgache conduite par le Président de la République Hery Rajaonarimampianina est rentrée au pays le vendredi 27 septembre après une mission officielle effectuée à Paris (France) à New York (Etats-Unis).
La première est une invitation officielle du président français, François Hollande où les deux personnalités ont discuté des relations bilatérales et de la coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines économiques et culturels. Une aide de l’AFD de 25 millions d’euros et 20 millions d’euros pour l’aide budgétaire. Des discussions ont été effectuées concernant l’Ebola, la sécurité dans le monde et dans l’Océan indien ; le changement climatique. ; puis les rencontres avec les opérateurs français membres du MEDEF concernant l’invitation à venir investir à Madagascar, les opportunités, les avantages ainsi que la sécurité sur les investissements. Il a été aussi question d’appuyer les opérateurs touristiques malgaches à la participation du Top Resa.
Le problème de délestage (lire) a été également évoqué lors de ce point de presse. Il s’agit surtout du manque d’énergie pour alimenter les machines. Des réunions urgentes seront faites pour résoudre ce problème. Le trafic de bois de rose (lire) a été évoqué, et la lutte va s’intensifier davantage avec la coopération internationale. Et le Président de la République a annoncé que les pourparlers sur le renouvellement de la flotte aérienne avance, notamment avec les techniciens de Air Madagascar, l’Etat malgache et les constructeurs de Boeing et Airbus. « Nous sommes une Ile, et nous avons besoin de ces infrastructures pour le développement de plusieurs secteurs, dont entre autres, le Tourisme »
Touristes et voyageurs, vous voilà prévenus. Communiqué officiel des autorités françaises… conseils de « survie » !!!
Madagascar. Dernière minute. Ce 21 Juillet 2014
Sécurité
Madagascar est une île où les conditions de sécurité se sont fortement dégradées bien qu’elles n’interdisent pas de s’y rendre comme touriste. Il existe certains points pour lesquels une vigilance renforcée est indispensable. Il est en effet essentiel pour les voyageurs de tenir compte des éléments décrits dans la présente fiche, ainsi que de ceux qui figurent sur le site de l’ambassade de France à Madagascar.
Il est indispensable de se munir d’une assurance rapatriement et de s’inscrire sur Ariane, service gratuit mis à disposition par le ministère des Affaires étrangères et du Développement international, qui permet aux voyageurs qui le souhaitent de communiquer des données relatives à leurs voyages à l’étranger et de recevoir des SMS en cas d’incidents sécuritaires.
Il est également conseillé d’avoir sur soi des photocopies des papiers d’identité, du permis de conduire et du visa de séjour. Conserver les originaux en lieu sûr. Noter également le n° IMEI de son téléphone portable, ce qui facilitera sa désactivation en cas de perte ou de vol.
Il convient également de s’abstenir de tout agissement irritant à l’endroit de la population (mauvaise conduite au volant, attitude arrogante, comportement déplacé …).
Délinquance
A Madagascar, les risques liés à la criminalité de droit commun sont en nette augmentation. Les zones inhabitées, y compris les parcs nationaux ou les plages, sont propices aux agressions de touristes par des bandes armées, parfois d’une grande violence, afin de les détrousser. Des cas d’enlèvements sont à signaler.
Dans les principales agglomérations, les conditions de sécurité suscitent des inquiétudes en raison de la délinquance sur la voie publique (vols à la tire, vols dans les véhicules) et des cambriolages de résidences.
Certaines précautions peuvent diminuer les risques d’agression :
- Éviter de transporter sur soi des sommes importantes ou des objets pouvant susciter la convoitise (bijoux, téléphones, …) même jugés sans valeur,
- Changer ses devises uniquement dans les banques ou les agences et non dans la rue, au risque d’être repéré et agressé,
- Proscrire les déplacements à pied dès la nuit tombée (vers 17 h 30). Opter pour les taxis, nombreux et peu onéreux,
- Fermer portes et vitres immédiatement après installation dans le véhicule, de jour comme de nuit, notamment dans la capitale,
- Ne pas se promener la nuit dans les quartiers périphériques des cités,
- Ne pas circuler sur les routes interurbaines la nuit ; éviter les déplacements en ville aux heures tardives,
- En cas d’agression, n’opposer aucune résistance. Adopter une attitude exempte de tout geste brusque, de cris et de paroles inutiles (il est conseillé d’avoir sur soi une petite somme d’argent pour éviter une réaction de frustration de la part des voleurs). Anticiper au mieux les exigences des agresseurs pour que l’agression soit la plus brève possible,
- Après une agression, porter plainte auprès du commissariat de police ou de la brigade de gendarmerie, noter le numéro de la plainte, déclarer les objets et les documents volés. Appeler le consulat.
A noter :
- NOSY BE : La situation sécuritaire s’est améliorée, une vigilance renforcée reste néanmoins de mise.
- ANAKAO, près de Tuléar : La situation sécuritaire s’est améliorée, une vigilance renforcée reste néanmoins de mise.
- TANANARIVE : Aucune zone n’est épargnée par la délinquance. Les lieux fréquentés par les touristes en particulier (escaliers menant au Rova, avenue de l’Indépendance, marché d’Analakely, restaurants) y sont sujets.
- DIEGO-SUAREZ : Montagne d’Ambre, Montagne aux Français : faire systématiquement appel à un guide officiel malgache et rester extrêmement vigilant.
- Région d’ANOSY / BETROKA (sud-est du pays) : Des vols de bétail organisés à grande échelle génèrent, de façon récurrente, des affrontements entre forces de l’ordre et bandes armées. Les représailles d’éleveurs ainsi que des rivalités entre bandes concurrentes engendrent une situation d’insécurité dans cette région, qu’il convient d’éviter. En revanche, la ville de Fort-Dauphin (Taolagnaro), ses environs immédiats et les côtes ne sont pas directement touchés.
- TULEAR : La fréquentation de la plage de la Batterie, située au Nord de la ville de Tuléar, doit impérativement être évitée, en raison d’agressions d’une exceptionnelle violence.
- Rivière TSIRIBIHINA : Certaines sections de la rivière sont dangereuses en raison d’attaques par des bandits armés.
Dernière minute
Nosy Be : S’agissant de la sécurité, le calme observé depuis plusieurs semaines tient notamment au renforcement des moyens humains et matériels mis à la disposition des forces de l’ordre.
Le classement en zone orange (déconseillé sauf raison impérative) est levé. Il convient toutefois de faire preuve d’une vigilance renforcée : la plus grande attention doit être apportée aux conseils donnés, pour Nosy Be et les sites touristiques de manière générale, dans l’onglet « Sécurité ».
Les vols et agressions avec violences dont ont été victimes récemment plusieurs personnes soulignent la dégradation de la situation sécuritaire à Tananarive et dans les grandes villes. Aucune zone n’est épargnée et en particulier les lieux fréquentés par les touristes (sites connus, restaurants, promenades, marchés).
Il est recommandé d’être plus que jamais vigilant, y compris dans les lieux apparemment calmes et les restaurants. Lors de déplacements à pied, en journée, il est conseillé de porter le moins possible d’effets personnels (objets de valeur et sacs à éviter).
Afin de se tenir informé de l’évolution de la situation, il est fortement recommandé aux voyageurs de s’enregistrer sur le portail Ariane afin de recevoir, le cas échéant, des messages d’alerte.
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Tourisme sexuel. Toute personne résidant ou se rendant à Madagascar doit être consciente de la mise en application effective du texte de loi 2007-038 du 14/01/2008 qui dispose, entre autres, « Le tourisme sexuel désigne le fait pour un national ou un étranger de voyager pour quelque motif que ce soit et d’avoir des relations sexuelles contre rémunération financière ou avantages avec des enfants ou des prostituées cherchant eux-mêmes des relations sexuelles pour en obtenir un avantage quelconque » et qu’il est punissable de 5 à 10 ans d’emprisonnement et/ou d’une amende de 1 500 € à 7 000 €. Des inculpations ont déjà été prononcées, notamment à Nosy Be, fondées sur ce texte de loi.
Il est recommandé de circuler portes verrouillées dans la capitale, Tananarive. On note en effet un accroissement des tentatives de compromission d’automobilistes par des jeunes femmes profitant des embouteillages pour monter dans leur voiture et les accuser ensuite, si elles ne sont pas dédommagées, de harcèlement sexuel, ce qui peut faire l’objet de sanctions assez lourdes.
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/madagascar-12283/
Tour Operator : « Insécurité à Madagascar, les conseils aux touristes »
Halte au Tourisme sauvage et sexuel à Madagascar.Rapport Genève. Une exception : le tourisme solidaire (Boogie Pilgrim)
Madagascar / Prostitution et tourisme sexuel impliquant des enfants : au vu et au su de tous, en toute impunité
Tourisme Solidaire-Boogie Pilgrim. Notre ambition est de faire découvrir les trésors uniques de Madagascar à tous ceux qui souhaitent vivre une expérience différente.
Mais pas de n’importe quelle façon. Madagascar possède 80% d’espèces endémiques faune et flore confondues, mais parce que c’est un pays peu développé et peu réglementé, elles sont encore plus facilement qu’ailleurs mise en péril par l’homme.
Nous pensons qu’en tant que tour opérateur réceptif, nous avons un rôle primordial à jouer dans la préservation de notre environnement.
Pour cela, nous avons choisi de mettre en oeuvre un tourisme responsable.
Comment cela se traduit-il ?
D’une part nous assurons la promotion de projets de tourisme communautaire & solidaire.
D’autre part, nous avons déterminé clairement un certain nombre de principes, que nous pensons être de base, pour partager notre patrimoine naturel avec tous ceux qui auront envie de le découvrir.
1°) Nous avons choisi de limiter nos groupes à 12 participants afin de gêner le moins possible les différentes espèces animales et végétales sur les sites visités.
2°) Nous refusons d’effectuer des observations trop perturbantes en respectant toujours une distance correcte, ce qui permet aussi au visiteur de voir évoluer les animaux dans un contexte aussi naturel que possible.
3°) Nous ne laissons aucune trace de notre passage en remportant tous nos déchets. Pendant les campements, nous utilisons comme combustible le gaz et non le bois pour ne pas contribuer à la déforestation à Madagascar. Egalement nous mettons à disposition de nos invités des WC chimiques.
4°) Nous refusons le commerce participant à la destruction de notre milieu naturel en dissuadant nos invités d’acheter des souvenirs dérivés d’espèces protégées ou en danger (articles en crocodiles, écaille de tortue, coraux et coquillages…)
5°) Nous nous impliquons activement dans la définition d’une stratégie pour le développement de l’écotourisme à Madagascar en collaboration avec Madagascar National Parks, le Ministère du Tourisme, l’association GO TO MADAGASCAR, l’Organisation Nationale pour l’Environnement (ONE).
Par ailleurs, nous nous engageons à :
• faire travailler les communautés locales sur les sites en respectant le code national du travail
• faire évoluer et former en continu nos employés
• promouvoir la visite et soutenir des projets de developpement locaux et d’écoles reculées
• utiliser des prestataires locaux, ayant une éthique, partout où ils sont présents
• encourager nos visiteurs de n’acheter que des produits de fabrication locale
Des pervers en vacances à Nosy be.
Touristes… il y a des limites.
Article sur les événements (lynchage) de Nosy be.
nosy be(capitale du tourisme sexuel)
<br /><a href= »http://www.dailymotion.com/video/x83nab_nosy-be-capitale-du-tourisme-s-a-ma_news » target= »_blank »>NOSY BE – Capitale du Tourisme S à Madagascar…</a> <i>par <a href= »http://www.dailymotion.com/mahong-andry-francklin » target= »_blank »>mahong-andry-francklin</a></i>
Le tourisme sexuel s’aggrave à Madagascar
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La prostitution infantile prend de l’ampleur depuis 2009, malgré de nombreuses campagnes de sensibilisation. De nouvelles actions vont être mises en place pour tenter d’endiguer ce fléau.
A Madagascar, « le phénomène de l’exploitation sexuelle des enfants n’a jamais atteint un niveau si critique dans le pays », expliquent différentes Organisations non gouvernementales (ONG).
Certes, tous les pays pauvres développant le tourisme sont touchés par ce fléau, qui concerne dans une moindre mesure les pays riches. Mais à Madagascar, « depuis la crise politique de 2009, suivie de la crise économique mondiale, le phénomène de la prostitution enfantine a pris une ampleur grandissante » note l’Ecpat. Selon l’association, « la plupart des enfants en situation de prostitution interrogés ont débuté leur activité entre 13 et 17 ans ». En juillet dernier, l’Organisation des Nations Unis a dressé un constat « alarmant ». « Partout, partout, vous avez une prostitution des filles mineures. Vous avez des gamines qui ont moins de treize ans ! », a expliqué la rapporteuse spéciale des Nations unies, Najat Maalla M’jid sur RFI.
Nosy Be est particulièrement touchée
Selon l’étude réalisée en mai 2012 pour l’ONG Groupe Développement, à Nosy Be, 42% des jeunes ont eu leur première relation sexuelle dans la prostitution. Les conséquences (exclusion sociale, risques liés aux infections sexuellement transmissibles, traumatismes psychologiques, grossesses précoces….) sont dévastatrice pour l’avenir des enfants et du pays.
Environ un étranger sur cinq qui visite Madagascar séjourne à Nosy Be, un des principaux sites touristiques de l’île. Le tourisme contribue de fait, de façon très nette et visible, à l’exploitation sexuelle des enfants même si l’étude réalisé pour Groupe Développement rappelle que les clients sont « pour la plupart des nationaux ».
Des actions, peu de résultats, pour l’instant
Le secteur a bien mis en place des actions pour lutter contre le tourisme sexuel. Ecpat France, Acting For Life, Groupe Développement et d’autres ONG ont ainsi travaillé avec les gouvernements malgaches et français, la FFTST, le Snav, le Seto et nombre de professionels du tourisme (Carrefour Voyages, Club Med, Corsair, Fram Voyages, Look Voyages, Manor, Marmara….).
La précédente campagne aurait ainsi permis de sensibiliser 100 00 touristes et voyageurs ainsi que 1000 agences de voyage. Sur place, certains d’hôtels affichent désormais des avertissements pour lutter contre la prostitution infantile. Un manuel de procédures de signalement en milieu hôtelier, afin d’obtenir des arrestations de touristes sexuels, a également été mis en place.
L’ONTM, « a apporté son appui à l’organisation des missions de sensibilisation auprès des acteurs du tourisme à Nosy Be », notamment les hôteliers membres de l’ONTM et les autorités locales, explique un porte parole.
L’Ecpat, qui a reçu une subvention de 240 000 euros de l’Agence française pour le développement (AFD), va également mener un nouveau projet contre le tourisme sexuel impliquant les enfants à Madagascar, principalement à Antananarivo et Nosy Be : « l’enjeu est de stimuler un changement de comportement et d’attitudes des touristes à Madagascar et de réduire la tolérance sociale qui existe autour de ces questions dans le pays », explique-t-elle.
Mais depuis 1990 et les premières actions contre l’exploitation sexuelle des enfants, la tendance n’a pas été inversée. La raison est simple : les principales causes du phénomène, notamment la pauvreté et une justice défaillante, sont toujours là.
http://www.lechotouristique.com/article/le-tourisme-sexuel-s-aggrave-a-madagascar,58609
Comment lutter contre le tourisme sexuel ?
Combattre le tourisme sexuel, cela passe d’abord par l’adoption d’une législation adaptée, notamment concernant les droits des enfants, principales victimes de ce commerce inhumain. Sur Madagascar cette loi existe et est appliquée si ses personnes sont dénoncées. Ainsi n’hésitez pas !
Par contre pour les prostitués majeurs, ils ne peuvent faire l’objet d’une législation à proprement parler car ils sont considérés comme consentants et moins fragiles que les mineurs. Pour eux, la lutte contre le tourisme sexuel ne passe pas par l’élaboration de lois, mais par l’adoption par les touristes d’une attitude responsable…
http://www.actu-vacances-nosybe.com/tourisme-sexuel-nosy-be-madagascar-5/
Pauvreté qui engendre une insécurité totale, violences et vols ,partout, état sanitaire et alimentaire déplorable… RIEN NE VA… touristes vous voilà PREVENUS.
Mr Goldblatt et la France. Aveu d’ingérence flagrante sur tous les tableaux (Hery, Mapar, Hcc, Assemblée nationale, Ces, les éléctions passées et futures…). Mais dites nous Mr l’ambassadeur, un diplomate étranger en poste à Paris, a-t-il le droit d’émettre des jugements -et politiques de surcroit- de critiquer ou de féliciter des partis, des personnalités politiques ou civiles comme vous venez de le faire ? NON, évidemment. Toujours dans un sens mais jamais dans l’autre. Eternel donneur de leçons et gendarme !!! triste et amusant à la fois.
Pour un diplomate donc, pas très fûté notre « malheureux » ambassadeur. Il y a beaucoup à dire sur cet « interview conquérant » du représentant d’un pays, que nous considérons comme colonisateur. Juste deux points cependant, car Mr Goldbatt ne mérite pas d’être hissé sur le podium de la « vraie diplomatie » : Primo c’est un « artiste » (je n’ai pas dit goujat) qui se croit « fin » et « stratège ». Ensuite, il creuse un peu plus le fossé, déjà « profond » entre les malgaches et les autorités françaises. A ce rythme c’est la haine qui va s’installer bientôt et durablement.
Il doit être aveugle et sourd : Son pays n’est pas notre « bien aimé », et les français à M/car sont déjà considérés comme des adversaires, à cause de cette ingérence éhontée de leur « politique françafricaine » qui perdure
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Responsables et coupables (Le palais et le Quai d’Orsay). Et nous comprenons maintenant pourquoi les français (chers touristes faites attention à vous) ne dorment plus que d’un oeil chez nous : Beaucoup subissent des actes de violence… Mais ce sont des victimes innocentes de la françafrique, au même titre que le peuple malgache.
MCM de Paris.
– Communiqué officiel des autorités françaises:
https://mcmparis.wordpress.com/2014/07/21/touristes-et-voyageurs-vous-voila-prevenus-communique-officiel-des-autorites-francaises-conseils-de-survie/
– 92 % de la population vit dans la pauvreté :
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